Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.
Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.
Cliquez iciSTRIPTEASE
ou :
BALLADE DES VOYEURS, lesquels en une boîte,
Regardent à plusieurs celle qui les exploite.
Elle fait ce qu’elle dit, à mesure :
Je quitte avec grâce ma loutre,
Faisant lentement l’abandon
De la fourrure qui m’accoutre,
Pour vous montrer mes bas nylon.
Voyez, j’enlève le cordon :
Je ne suis pas sainte-nitouche,
Mais je préviens, ô chers mich’tons,
A la fin, ce qu’on voit : pas touche !
N’ayez pas l’air de vous en foutre !
Là un sillon, là un tendon,
Là un téton. Ah, les jean-foutre,
Vous matez, plus blancs qu’amidon !
Mes bracelets tintent, ding-don,
Vos yeux collent comme des mouches…
Je vous rappelle, eh, les mec’tons,
A la fin, ce qu’on voit : pas touche !
Quoi d’autre ôter, pour passer outre ?
Plus rien sur les cotylédons…
Je vous regarde et vois des poutres
Dans les cal’çons ! Je vous fais don
Des triangles pyramidons ?
Hop-là … ils volent vers vos bouches…
Ho ! bas les pattes, iguanodons :
C’est la fin, ce qu’on voit : pas touche !
On voit :
Prince, remet donc ton lorgnon !
J’écarte, et c’est affreux : tu louches !
Vas-tu perdre la vue, dis-don ?
A la fin, ce qu’on voit : aaouch !!!
D’après Edmond ROSTAND, Cyrano…
Sur une idée de Daniel LAMERRE