Pasiphaé Reine de crète

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Un désir bestial suite à une vengeance de Poséidon.
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romane
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Ce conte mythologique m'a troublé la première fois que j'en fis connaissance. Il m'a fallu longtemps avant d'écrire cette histoire. Je ne suis pas une amatrice de zoophilie préférant de loin les douces caresses d'une femme, mais cette histoire me tenait un peu à cœur.

Bonne lecture et j'espère que cela ne vous choquera pas.

Romane

********************************

Je suis la Reine de Crète, l'épouse du Roi Minos. Le grand Roi.

Je suis la belle Pasiphaé.

Comme je l'ai dis, mon mari est un grand Roi, mais que peut un grand Roi face aux Dieux. Je crains que mon bon mari n'ait provoqué le courroux de Poséidon, en ne sacrifiant pas le magnifique taureau blanc que ce dernier lui avait offert. Il est vrai que la bête est magnifique.

Mon bon Roi m'a toujours bien honoré jusqu'à aujourd'hui même si je ne lui ai pas encore donné une descendance.

Mais depuis quelque temps, j'ai comme la tête ailleurs. Je ne sais pourquoi, mais j'aime à aller voir ce magnifique taureau blanc qui passe maintenant son temps en compagnie de belles vaches. La vue de ce taureau me trouble de plus en plus.

C'est la pleine lune. La nuit est chaude. Le doux murmure des vagues monte jusqu'au fenêtre du Palais.

Je suis au lit, nue, couverte de sueur. Je n'arrive pas à trouver le sommeil. La lune éclaire la fresque devant mon lit, fresque représentant de beaux soldats crétois dans leur plus simple appareil. Une Reine ne peut se satisfaire elle même. Je prends alors le drap, le glisse entre mes cuisses et me frotte du mieux que je le peux. Je ne peux contenir le gémissement qui sort de ma bouche. De ma vulve coule une liqueur que je sais douçâtre au dire de ma fidèle servante. Je l'ai d'ailleurs déjà goûté sur ces lèvres et dans sa bouche. Dommage qu'elle soit partie voir ses parents. Sa bouche me serait d'un grand secours ce soir.

Je suis nerveuse. La nuit est étrange, lourde de présages, comme si quelque chose allait arriver. Il me semble percevoir de mystérieuses présences.

Ma caresse ne fait pas venir le sommeil. Il faut que je sorte. L'air nocturne me fera du bien.

Je passe une toge légère et sors de ma chambre. Je croise des sentinelles, nues. Elles ont toujours été nues et je suis habituée. Pourtant, ce soir là, elles me troublent. J'ai l'impression qu'elles remarquent mon désarroi, mes sentiments inavouables. Je lui offre pourtant ma nudité tans ma toge est légère. J'aimerais qu'il abandonne sa garde et qu'il me prenne sauvagement sur la pierre du couloir. Ma vulve est encore tout humide. Je les effleure à mon passage espérant...

J'arrive enfin face à la mer. La brise marine calme un peu mes sens en fusion. Sur la gauche, dans une prairie, je vois le grand taureau blanc. Je frémis. Il me regarde. Je ne sais pourquoi, mais je retire ma toge et offre mon corps nu à son regard. Que m'arrive t'il? Je découvre qu'il est la cause du tourment qui m'envahit c'est dernier temps. J'aimerais être parmi les génisses qui l'entourent et qu'il me face l'amour comme à l'une d'elle. Je suis devenue folle.

Depuis ce soir là, je me montre régulièrement nue au fabuleux taureau. Il me regarde de ces yeux féroces. Mes seins durcissent et une liqueur inavouable sourde à la commissure de mes lèvres. Un serpent immonde a pris possession de mon cœur et de mes sens.

Ma jeune servante est revenue. Ce soir là, elle s'est divinement occupée de sa maîtresse. Pourtant, ma tête était restée près de l'animal et une fois la fille partie, je suis allée lui montrer mon corps encore luisant de sueur et de plaisirs. Ce soir là, j'ai même risqué un pas vers lui. Lui d'ordinaire si farouche, me laissa m'approcher. Mes yeux ne fixe plus qu'une parti bien précise en lui : son phallus puissant et monstrueux.

La nuit suivante, je me suis encore un peu plus approché. Je l'ai touché. Alors que ma main parcourait son échine, mon corps tremblait sous un plaisir immense. Son cuir était aussi humide que mon corps.

Tous les soirs, je vais le caresser. Je jouis sans qu'il y ait un seul contact entre nous. Il me regarde, surpris, alors que je suis allongée nue dans l'herbe, récupérant mes esprits. Je ne quitte pas son puissant membre des yeux.

Doucement, je me suis rapprochée de l'objet de mes désirs. J'ai pus le toucher et sentir la puissance. Je ne pourrais jamais le recevoir en moi et pourtant cela m'obsède de plus en plus.

J'ai finis par en parler avec ma servante. Elle me prend pour une folle et pourtant elle ne m'a pas dénoncé auprès de mon époux.

Mes pulsions l'emportèrent sur ma raison. Je fis appeler Dédale, le fidèle architecte du Roi et lui demandais de fabriquer une génisse en bois, creuse, afin d'observer un troupeau de vaches sans être vu. Il n'a pas tiqué lorsque je lui ai demandé de pratiquer un trou à l'arrière de la génisse en bois afin de pouvoir recueillir un peu de sperme de taureau pour études.

Il fit un travail remarquable, enveloppant même l'animal d'une peau de génisse fraîchement abattu.

Je fis porter l'objet sur la colline, non loin du taureau qui hante mes sens. Une fois que tout le monde fut parti, je retirais ma toge et m'installais nue dans la génisse en bois. Mon désir était incontrôlable.

J'attends. Mon cœur bat violement. Je tremble. Je suis secouée de frissons violents. J'ai pris soins de oindre ma vulve de pommade afin de faciliter mon intromission bestiale. Je ne peux quitter la génisse. Je sens que mes jambes ne pourraient me porter.

Un désir fou se mêle à ma terreur tout aussi folle. Je tremble, clouée dans cette position indécente... Mes fesses sont plaquées près du trou. Ma vulve est humide de désir.

Tout à coup, j'entends les pas pesants de la bête sauvage. Elle monte la colline. Son halètement me glace le sang. Un désir obscène, à la mesure de ma terreur, croît en moi.

Je sens son souffle à travers le trou. Je ne peux plus m'enfuir. J'entends le raclement de ses puissants sabots sur la croupe de bois de la génisse. Je sens son puissant pieu de chair venir heurter ma vulve, mais au lieu de fuir, j'arque encore plus les reins. Il me pénètre, me déchire. Je ne puis hurler tant la douleur est immense. Pourtant, petit à petit, la douleur fait place au plaisir. Je jouis alors qu'il crache sa bestiale semence dans mes chairs.

Je reste là, pantelante, les sens enfin calment après de long mois de torture. Ma fidèle servante, qui a assisté à la scène, est venue m'aider pour sortir de ma cachette. L'air marin me fait du bien sur le corps. On brûle la génisse en bois et on rentre au Palais.

Ce soir là je refuse ses attentions, préférant rester seule. Je trouve enfin le sommeil.

9 mois plus tard, j'ai accouché d'un monstre. Mon mari m'a chassé et tué le taureau.

Poséidon avait eu ce qu'il voulait.

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Anonymous
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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a plus de 9 ans
Très excitante lecture

Merci pour cette très excitante lecture qui développe exactement comme il faut un mythe qui m'a bien souvent fait fermer les yeux pour imaginer la scène évoquée bien trop succinctement dans les métamorphoses. Une histoire qui laisse facilement l'esprit et les mains vagabonder ! A quand les autres mythes ?

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