Le Club - Partie 19

BÊTA PUBLIQUE

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CHAPITRE 5

Le palais de justice de Lilleland était plongé dans la nuit depuis longtemps quand Thomas émergea des eaux troubles d'une fosse sceptique. Il se débarrassa de ses bouteilles et d'une partie de son équipement de plongée mais conserva sa combinaison d'un noir obscur. Un fois délesté de ce poids important, il se redressa pour regarder autour de lui. Il se trouvait dans une grande pièce en apparence totalement close qui lui rappela immédiatement des souvenirs. -J'y suis, déclara-t-il dans son kit d'intercom à l'intention de Thierry. -Bien reçu, répondit la voix du détective privé dans son oreillette. L'idée de pénétrer dans le palais de justice avait semblé absurde à Thierry mais ce dernier avait oublié la fin de « la guerre des deux frères ». -Tu te souviens que j'ai été arrêté après le désastre de la montagne, lui remémora Thomas. A ce moment ma vie ne tenait plus qu'à un fil puisque Ryan avait décidé de me faire éliminer par ses flics ripoux. J'ai réussi à survivre en m'échappant du palais de justice de Lilleland. -Je me souviens, réagit Thierry, tu nous as rejoint ensuite mais les événements se sont enchaînés par la suite et personne ne t'a demandé comment tu avais fait. -Parce que je connaissais une faille dans la sécurité de ce lieu. Tout le monde pense que le palais de justice est l'un des endroits le plus sûr de la ville quand ils ont fermé les portes et ils n'ont pas tort. C'est un ancien château donc ses murs sont solides et il n'a que très peu d'ouvertures dont une entrée pour le public et une autre pour le personnel. Toutes les fenêtres sont verrouillées et contrôlées en permanences par un système de sécurité central. C'est excellent mais il a aussi les défauts de ses qualités. Il existe un système de fosses très anciennes qui communique directement avec le fleuve Golot qui longe le bâtiment. Personne n'y songe car elles sont condamnées depuis plus d'un siècle et sur la plupart des plans, elles n'apparaissent même plus sauf qu'elles sont toujours en relation avec le système d'aération. Un seul petit conduit perdu au milieu d'un réseau touffu que tout le monde a oublié mais si personne ne l'a obstrué alors il sera ma porte d'entrée. -Et si c'est le cas, tu seras bloqué. -Comme tu l'as dit après mon évasion, les choses se sont accélérées et on ne peut pas dire que cet événement ait été le plus marquant de cette période. En plus, l'objectif numéro un des notables était de faire disparaître toute trace de moi alors une enquête de ce genre devait les gêner. Il y a de fortes chances pour qu'elle ait été enterrée. -C'est risqué comme approche, tu ne crois pas. -Dans le pire des cas, je n'aurais qu'à faire demi-tour. Si nous tentons de passer par une fenêtre, nous déclencherons immanquablement le système de sécurité. -Surtout que d'après ce que je sais ils viennent de le renforcer dernièrement après qu'un monte-en-l'air ait réussi à s'y introduire. Ce sont les caméras de sécurité qui l'ont piégé. -Tu vois, nous n'avons d'autre choix. Thierry s'était rendu à son avis et c'était la raison pour laquelle Thierry rampait dans cet étroit conduit d'aération en direction du réseau reconnu du palais. Sa reptation dura plusieurs minutes avant d'arriver à l'endroit fatidique qu'il redoutait. Si jamais il tombait sur une impasse ou pire sur un vasistas contrôlé par le même système de sécurité que celui qui empêchait les intrusions extérieures, sa petite aventure pouvait mal se terminer. Dans l'univers de pénombre dans lequel il évoluait, il ne pouvait obtenir aucune information et il savait que s'il se cognait contre une alarme, il pourrait très bien finir en prison. Dans ce cas, la révélation du retour du « frère » à Lilleland signerait également son arrêt de mort. Son appréhension ne s'éternisa pas puisqu'à un moment, il bascula en avant, signifiant qu'il venait d'arriver à une intersection en T. Comme il l'avait espéré, la faille de ce beau château n'avait pas été comblée. Il pouvait maintenant continuer sa route. Il avait mémorisé les plans de cet endroit et sinua pendant plusieurs minutes pour déboucher dans un petit débarras qui se trouvait à l'étage du bureau du juge. La suite allait être un véritable exercice de style. Les couloirs étaient placés sous la surveillance de tout un système de caméras très efficaces. Thomas réenfila la cagoule de la combinaison. Cette combinaison ne facilitait pas forcément ses mouvements mais elle possédait un immense avantage dans ces circonstances. Les caméras étaient un habile compromis entre la détection visuelle et thermique, elles n'étaient pas fixes mais balayaient une zone déterminée selon un programme aléatoire. Pour échapper à cette surveillance, Thomas devait donc émettre un minimum de chaleur tout en sachant rester totalement immobile quand la caméra passait dans la zone où il se trouvait. La combinaison qu'il portait lui avait coûté une fortune car avec sa couleur noire, elle le rendait invisible dans la nuit tout en conservant sa chaleur corporelle, normalement pour les plongées en eaux profonde. Heureusement, il avait les moyens pour ce genre de folies. Il arriva à destination. Pour atteindre le bureau de de Saint Servier, il devait d'abord entrer dans celui de sa secrétaire. Lors des repérages de la veille, il avait remarqué qu'il s'agissait d'une serrure classique et qu'il lui faudrait seulement 10 secondes pour la forcer. Il attendit que la caméra qui balayait la zone, passe devant la porte et il se jeta dessus. Il savait qu'il y avait une infime chance pour la caméra revienne avant 10 secondes mais il devait courir le risque. Puis un clic, le surprit : la porte était ouverte. La secrétaire du juge était visiblement bien moins consciencieuse que son patron. Thomas ne gâcha pas l'aubaine et se jeta dans la pièce. A partir de là, il se retrouvait en terrain inconnu mais constata avec plaisir qu'aucune caméra ne veillait sur ce lieu. Visiblement, les responsables pensaient qu'il était impossible à un audacieux d'arriver aussi loin. « La suffisance est le premier pas vers l'arrogance, a dit le Coran » pensa Thomas qui ne relâcha pas sa vigilance pour autant. Il se dirigea vers la porte du bureau du juge et ne fut pas surpris de découvrir qu'elle était verrouillée. La serrure était d'une qualité bien supérieure à la précédente et il remercia le ciel de l'absence de caméra en ce lieu car il allait devoir batailler pour l'ouvrir. Il se lança alors dans son travail.

CHAPITRE 6

Angel arracha Anne-Marie de son membre en érection et s'approcha de Sandrine qui recula d'effroi. Jennifer qui s'était placée derrière la bourgeoise, la bloqua dans sa vaine tentative de fuite. L'homme d'affaire afficha un sourire cruel. -Madame Forci, je suis ravi de vous voir en ce lieu, déclara-t-il. Comme vous le voyez, on ne s'ennuie jamais ici. Sandrine ouvrit la bouche mais fut incapable de prononcer la moindre parole. A moins d'un mètre d'eux, Amandine Blenon continuait d'ahaner sous les coups de boutoirs de sa propre fille. Anne-Marie s'était effondrée par terre pour reprendre son souffle, consciente qu'on ne lui accorderait qu'un maigre répit. Avec une poigne de fer, Jennifer obligea Sandrine à s'agenouiller. Sandrine tenta bien de résister mais la jeune fille montrait une force incroyable quand il s'agissait d'imposer sa volonté aux autres femmes, Angel s'en était déjà rendu compte. Il pointa son sexe contre le visage de Sandrine qui se détourna en signe de refus. Angel se pencha alors. -N'oublie pas les règles, lui glissa-t-il à l'oreille. Tu m'appartiens et ta famille retrouve sa petite vie bien tranquille, tu me désobéis et je les détruis tous. Le message sembla cheminer dans l'esprit de la jeune femme car Angel la vit déglutir avant de se tourner vers lui. Il se redressa alors et lui présenta à nouveau son membre en érection. Elle l'avala sans résister et l'homme d'affaire commença à lui pistonner la bouche en lui agrippant les oreilles avec ses mains. Sandrine ferma les yeux autant pour tenter d'oublier l'humiliation qu'elle était en train de vivre que pour tenter de retenir ses larmes. Elle n'était pas une novice dans le domaine de la fellation mais Angel faisait preuve d'une telle brutalité et d'un tel dirigisme, qu'elle avait l'impression de n'être qu'un conduit dans lequel il avait introduit son engin. Pour mettre fin à ce moment abominable, elle fit se balader le long de son membre et réussit à échapper à sa poigne pour lui titiller les testicules. Elle réussit ainsi à la faire jouir le plus vite possible mais elle n'évita pas l'humiliation d'être aspergée de sa semence. Son visage et le haut du pull qu'elle portait furent trempés par ce liquide immonde. Alors qu'elle détournait le visage sous l'effet du dégoût, Jennifer se pencha et commença à lécher les gouttes de sperme qui recouvraient ses joues. Sandrine fut prise d'un haut le cœur en sentant le contact de la peau de cette jeune fille à peine plus âgée que l'aînée de ses filles sur son visage et voulut s'en écarter mais Jennifer la retint d'un geste brutal qui lui fit horriblement mal au cou. -Voyons Jennifer, la tança Angel sur un ton qui contredisait ses paroles. Ce serait bête de casser mon nouveau jouet. Jennifer afficha un air penaud devant la réprimande d'Angel qui ne cessait de s'émerveiller devant l'ascendant qu'il avait sur cette sauvageonne pourtant capable des pires violences. Tout était une question de rapport de force avec elle. Jennifer avait totalement nettoyé la joue gauche de Sandrine et d'un geste sans douceur, elle l'obligea à tourner la tête pour en faire de même avec la joue droite. Quand ce petit jeu lassa le maître des lieux, il imposa à Sandrine de se lever. Comme en état de choc, la bourgeoise se laissa manipuler comme une poupée de chiffon. Il fit passer son pull par-dessus sa tête puis fit suivre le même chemin au tee-shirt qu'elle portait en dessous. Elle se retrouva en soutien-gorge qu'il fit glisser vers le bas pour libérer ses seins qu'il tripota sans ménagement. La douleur qui vrilla dans sa poitrine la tira de sa léthargie et, de nouveau, elle eut un geste de recul. Il la saisit par les hanches pour la ramener à lui. Leurs regards se croisèrent et elle ne lut que de le mal dans ces yeux bleus qui la fixaient. D'un geste rapide, il la fit se retourner en se cambrant en avant. Elle dut prendre appui sur le dossier du canapé qui se trouvait en face d'elle pour ne pas se cogner la tête alors qu'il lui relevait la robe et qu'il lui arrachait la culotte. Elle se retrouvait les fesses et l'intimité totalement exposés aux yeux de toutes les personnes présentes. Angel lui saisit à nouveaux les hanches, la bloquant dans cette position puis se tourna vers Jennifer qui était restée agenouillée, profitant du spectacle. -Ton amie Anne-Marie s'ennuie, précisa-t-il. Vas donc t'occuper d'elle. Un sourire mauvais se dessina sur le visage de la jeune fille qui, dans sa hâte, ne prit même pas le temps de se redresser pour se ruer sur l'ancienne assistante sociale, toujours allongées sur le sol. Jennifer la saisit par la crête des cheveux et, lui arrachant un cri, la fit se relever en même temps qu'elle. La jeune fille s'installa confortablement en écartant les cuisses. -Suce-moi! Ordonna-t-elle. Anne-Marie hésita à peine une seconde avant de plonger sa bouche dans l'intimité de celle qui avait été son élève et qui désormais la terrorisait presque autant que le démon qui dominait cette maison. Satisfait, Angel posa un doigt sur l'intimité de Sandrine, après trois accouchements, il savait que cet orifice devait être aussi large qu'une autoroute mais il aimait bien prendre son temps pour goûter à tous les plaisirs. Il la pénétra alors violement. Elle se mit à crier immédiatement et il sentit la sécheresse de son conduit, elle ne prenait aucun plaisir... pour l'instant. Son vagin finirait par se lubrifier au moins en réaction à la souffrance ; la nature était faite de façon à s'adapter aux pires douleurs, c'était ainsi. Il pistonna Sandrine pendant un long moment avant de se déverser en elle dans un cri de jouissance et de victoire. Elle s'effondra dès qu'il la relâcha. Il se tourna alors vers ses soubrettes toutes en pleine action lesbienne et tapa dans ses mains. Laura et Anne-Marie cessèrent immédiatement leur besogne. Si Amandine accueillit cette décision comme une délivrance, Jennifer grogna sa désapprobation et il fallut un regard prolongé d'Angel pour la rappeler à sa place. Le maître des lieux se dit qu'il devait prévoir une punition pour ce manque d'éducation. Il en prit note dans sa mémoire et se retourna vers Sandrine qui pleurnichait, allongée sur le canapé. -Pour une première fois, ce n'est pas mal, estima-t-il. Tu vas m'enlever tous ces vêtements, ils te seront inutiles ici. Ensuite, tu suivras Laura ; elle va te conduire à ta chambre. -Ma famille, articula Sandrine avec le peu de force qu'il lui restait. -Si tu deviens aussi docile que le sont les chiennes que tu vois ici alors je tiendrais ma promesse. Dès demain, un homme se présentera aux autorités fiscales de la région centre -- ouest, il reconnaîtra être un homonyme de ton père et avoir usurpé son identité ce qui mettra fin à cette ridicule affaire de blanchiment d'argent. Le projet de grand magasin dans le quartier de ton beau-père va se retrouver noyé sous une montagne de paperasses administratives. Quant au mollusque qui sert de père à tes enfants, il retrouvera ses clients... pour l'instant. Sandrine comprit le message, elle puisa en elle la force de se relever et ôta le peu de vêtement qu'elle portait encore.

CHAPITRE 7

Marius tournait dans son bureau comme une bête en cage. Il n'arrivait pas à croire que tous ses beaux projets venaient de tomber à l'eau par la seule volonté de ce salaud de juge. De rage, il fracassa une chaise avec son poing et la douleur qui se répercuta en lui fut comme un signal ; il perdait le contrôle. Il s'assit et se força à reprendre son calme, c'est en se servant de son intelligence qu'il reprendrait le dessus sur ce médiocre manipulateur de l'ombre. Il ruminait encore quand son interphone sonna. -J'ai dit que je ne voulais pas être dérangé, tonna - t -- il. -C'est important, fit la voix d'Oleg. Marius se pencha, Oleg n'était pas du genre à aller contre ses ordres sans une très bonne raison. -Que se passe-t-il? demanda-t-il. -Nous venons de recevoir un appel des gardes en faction au palais de justice, nous avons une nouvelle effraction. Une seconde effraction après celle du monte-en-l'air voici seulement deux mois, voilà qui était surprenant. Heureusement Marius avait fait discrètement mettre en service le nouveau système de sécurité extérieur qui rendait toute nouvelle audace de ce style impossible. -Ils voulaient intervenir tout de suite, rajouta Oleg, mais je leur ai dit d'attendre un peu. D'après eux, le cambrioleur est seul, une nouvelle fois et une petite équipe pourrait le maîtriser. Marius sourit. Décidément Oleg le connaissait très bien et avait parfaitement devancé ses intentions. Quelque soient les intentions de ce nouvel audacieux, il lui offrait une occasion en or de reprendre la main. Il savait pertinemment que les dossiers secrets du juge ne se trouvaient pas au domicile de celui-ci puisque la fouille n'avait rien donné ce qui voulait dire que la meilleure cachette restait son bureau. -Retiens les chiens de garde, ordonna-t-il à son second. Ensuite préviens Hugo, Mario et Sébastien qu'ils arrêtent ce gars et quelque chose me dit qu'ils vont le trouver en train de mettre le bureau du juge de Saint Servier sans dessus dessous. -Compris! Oleg avait parfaitement compris que, où que ses hommes trouvent le cambrioleur, ils devaient l'éliminer et conduire son cadavre dans le bureau de de Saint Servier pour une fouille en règle. Il savait qu'il devrait finalement avertir le juge pour se couvrir mais il comptait bien prendre son temps. Il se détendit en se disant qu'il reprenait la main. -Oleg, dit-il en réenclenchant l'interphone. Anna est toujours dans les murs? -Oui, répondit son second. Comme souvent, elle fait des heures sup. -Très bien. Dis-lui de passer à mon bureau, j'ai besoin de ses lumières sur une affaire. Rien de mieux qu'une bonne chatte bien chaude pour achever de calmer ses nerfs.

CHAPITRE 8

Thomas entra finalement dans le bureau du juge et fut surpris par l'ostentation de la décoration. Ce de Saint Servier aimait le luxe. Il remarqua la bibliothèque richement décorée mais aussi la baie vitrée qui donnait sur le Golot. Il se dit qu'il allait avoir beaucoup de boulot pour fouiller cet endroit sans laisser de traces. Il commença par s'intéresser aux endroits évidents comme le bureau en chêne qui faisait dos à la baie vitrée ou la bibliothèque puis commença à chercher des compartiments secrets dans les murs. Il perdait un temps fou et commençait à se dire que c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. L'idée de fouiller le sol lui vint juste après avoir inspecter chaque recoin du plafond et ce fut à ce moment qu'il fit jackpot. En tâtonnant comme un idiot, il finit par entendre le son caractéristique du métal sous un tapis. Il le retira et découvrit un petit coffre fort noir. Forcer un tel monstre allait lui demander un sacré travail et de l'aide. -Thierry! déclara-t-il dans le micro de son kit intercom. J'ai... Avant qu'il n'ait pu finir sa phrase, il sentit la pression du canon d'une arme contre son cou. -Police, fit une voix. Relevez-vous et retournez-vous les mains bien en évidence! Le cœur battant, Thomas leva les mains en l'air et se redressa. En se retournant, il constata avec surprise que personne n'avait encore allumé la lumière et que le soit-disant policier avait murmuré ses ordres. Le policier qui était en fait une policière. Brune, visiblement la trentaine, aux yeux bruns déterminées qui braquait sur lui son arme et il continuait à se dire que tout clochait dans cette histoire. -Que faîtes-vous ici? demanda cette femme. -Pas la bonne question, pensa Thierry à haute voix. La femme le dévisagea, un peu surprise par son aplomb alors qu'elle tenait sa vie entre ses mains. Elle voulut lancer une nouvelle menace mais soudainement la lumière s'alluma et deux hommes pénétrèrent dans la pièce. La police, la vraie, venait d'arriver et Thierry se dit que ce n'était vraiment pas une bonne nouvelle.

CHAPITRE 9

A l'école Oscar Bono, l'audition des candidats pour la section préparatoire se prolongeait et le jury d'admission prenait une petite pause pour réfléchir. Ce jury était officiellement composé de trois personnes le directeur Laroquette, la juge de Saint Servier et le professeur Anita Fuentes. En réalité, la pauvre hondurienne n'était là que pour amuser la galerie et, en ce moment précis, pour donner du plaisir aux deux vieillards. Pendant qu'ils discutaient tranquillement, elle était passée sous la table et suçait alternativement le pénis de l'un et de l'autre. -Alors qu'en pensez-vous? demanda le directeur. -Je ne sais pas, hésitait encore le juge, nous sommes censé choisir ceux qui vont devenir l'élite politique de notre pays. -Personnellement quatre dossiers ont attiré mon attention. Il fit glisser un petit papier sur lequel il avait griffonné quatre noms. -Elles sont jeunes toutes les quatre, expliqua le directeur, toutes filles de très bonnes familles. -Et toutes superbement bandantes, constata le juge. -Ce qui ne gâche rien. J'ai déjà averti les parents de tous les candidats du programme de prérentrée obligatoire à l'admission dans cette nouvelle structure et tous y ont souscrits sans sourciller. -Les élèves doivent passer les trois mois d'été à l'école alors que personne n'y est présent pour se préparer. Et votre logiciel de conditionnement fonctionne vraiment? -Vous avez vu le résultat sur Morgane. Elle me prend pour son hidalgo. Impensable, non? -Dommage qu'il ne fonctionne pas sur les garçons. Sexuellement, il n'aurait aucun intérêt mais j'aurais bien aimé pouvoir me servir d'eux aussi contre leurs parents. -Nous nous contenterons des filles ; heureusement que les notables sont attachés aux traditions qui empêchent à l'école Oscar Bono de devenir mixte. Je ne voudrais pas qu'un de ces idiots dominés par ses hormones ne gâche tout en s'introduisant dans le dortoir des filles dans l'idée d'y tremper son biscuit. -Parfait, disons que nous limitons donc la première promotion à ces quatre élèves. -Cinq puisque je compte bien y intégrer ma petite chérie de Morgane puisque elle aura son bac avec mention. -C'est décidé, faisons entrer les admises. Et toi, bouge-toi un peu! Anita reçut l'ordre comme un coup de fouet, elle accéléra son le rythme de sa fellation. Alternant de plus en plus tout en masturbant avec sa main le membre de celui qu'elle n'avait pas en bouche elle finit par faire jouir les deux hommes en un temps très rapide et elle se retrouva aspergée de sperme. -Nettoie, ordonna Laroquette. Sans piper mot, la professeure se mit à lécher toutes les gouttes de spermes qui avaient coulé sur les pénis des deux vieillards jusqu'à les absorber toutes. Quand elle eut finit, elle se releva, s'essuya le visage avec un mouchoir et recouvrit le sweat-shirt qu'elle portait avec une veste pour cacher les tâche de sperme qui le maculait. Laroquette estima qu'elle était présentable et l'autorisa à se rassoir puis décida de commencer le défilé de ses futurs esclaves. La première se nommait Barbara Bava, c'était la plus âgée des quatre candidates. Ayant redoublé sa terminale, elle ne présentait pas à priori le dossier idéal pour intégrer une section d'élite mais son père était un riche armateur qui avait payé de vraies fortunes à l'école et qui pensait qu'on ne pouvait rien lui refuser. Barbara était une grande liane de presque 1M80. Sa silhouette filiforme était renforcée par ses longs cheveux bruns ondulés qu'elle laissait descendre en cascade sur son dos. Le juge se dit que si elle était belle, elle l'était beaucoup moins que ce qu'elle le croyait et il rêvait déjà à l'idée de la faire descendre de son piédestal. La seconde s'appelait Emeline Forgue. C'était une jeune brune de 18 ans tout juste aux formes bien développées. Ses notes étaient très bonnes mais ce qui intéressait tout particulièrement le juge était qu'elle était rien de moins que la belle-fille du maire de Lilleland que le Club avait décidé d'abattre afin de le remplacer par un homme de paille. La troisième était une brune aux cheveux long retenu par une queue cheval et haute d'1M70 nommée Coralie Coso. Encore une jeunette aux notes assez moyennes qui comptait sur l'argent de papa, le propriétaire d'une chaîne de grande surface présente sur toute la région, pour rattraper ses lacunes. La dernière était la plus jeune puisqu'elle avait eu son bac avec un an d'avance. Elle s'appelait Marlène Lac. Ses parents dirigeaient une grande chaîne d'hôtellerie ; pas le grand luxe comme l'Excelsior mais ils avaient fondé un empire sur lequel lorgnait désormais Uron. Marlène en plus était une petite bombe châtain d'1M68 aux yeux bleus dont la poitrine fière et les fesses bien fermes excitaient déjà le duo de pervers qui venaient de lui signifier son admission. Les quatre jeunes filles sautèrent de joie en apprenant la nouvelle de leur entrée dans cette section sélective que Laroquette avait arraché de haute lutte à l'université de Fortlud. Elles ne se doutaient pas une seconde qu'elles se jetaient dans la gueule du loup. Le juge se délectait de la joie naïve de ces futures esclaves quand son téléphone sonna. -Monsieur le juge, fit la voix de son contact dans l'unité la sécurité du palais de justice. Je viens d'apprendre une chose bien troublante. Il semblerait qu'un cambrioleur ait déjoué toutes les sécurités du palais et se soit introduit dans votre bureau. « Un cambrioleur? » pensa le juge, à peine surpris de la coïncidence entre cet évènement et sa confrontation avec le commissaire Marius. « Et bien, il va en avoir pour son argent ».