La Reine de Glace Pt. 02

Informations sur Récit
Les fréquentations.
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00

Partie 2 de la série de 4 pièces

Actualisé 04/04/2022
Créé 06/19/2010
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Pt 2. Les fréquentations

Je tiens à m'excuser pour la forme un peu confuse de la première partie. L'éditeur automatique de Literotica n'a pas reconnu les symboles qui séparaient les parties de l'histoire. La situation est maintenant corrigée.

1.

Raphaël Da Silva était particulièrement fier de l'effet produit par sa déclaration. Le viol de la femme du Parrain déchu faisait certes partie des traditions, mais l'épousaille d'une de ses filles étaient une invention personnelle.

Sa femme et unique amour de sa vie étaient décédés d'une fulgurante maladie à l'âge de 31 ans. C'est suite à sa mort que Da Silva entrepris sa montée dans l'organisation. Il ne s'était jamais remarié. Il vivait une vie de sultan dans son domaine de campagne. Il se disait que c'était incroyable de voir ce que des femmes pouvaient faire pour être avec un homme riche. Nombreuses étaient les filles qui le courtisaient ouvertement et nombreux étaient ses subordonnés qui lui offraient leur fille pour pouvoir monter dans la hiérarchie. Il avait bien profité de l'occasion à quelques reprises, mais il préférait rester éloigné de toutes relations. De toutes façon, il disposait de suffisamment de putes à son service pour se satisfaire.

Au moment de partir, il se leva, pris chastement les mains de Marie et Sylvie Castillo et déposa un petit baisé sur chacune.

- Je dois partir, mais je vous laisse en compagnie de personnes de confiance. Le docteur Marianni s'occupera de la santé de votre mère. Dès demain, je veillerai personnellement à ce qu'une équipe de serviteurs de qualités soit à votre entière disposition.

- Je reviendrai bientôt pour qu'on puisse faire plus ample connaissance.

Une fois le chef de la mafia parti, les deux filles se précipitèrent sur leur mère. Un petit homme bedonnant s'occupa de couvrir la pauvre femme. Jeanne Castillo était en état de choc. Elle était fiévreuse et grelottait. Son regard était vide et elle ne répondait à aucune stimulation verbale ou physique. Le docteur lui administra un calmant et s'occupa de ses blessures. Il donna des cachets de calmant aux deux filles en leur assurant que l'épreuve était finie et qu'elles n'avaient rien à craindre de Da Silva, qu'il était un homme de parole et qu'il ne s'attaquerait pas à elles.

2.

La semaine qui suivit fut très éprouvante pour tout le monde. Dès le lendemain, une petite troupe de domestiques menée par une gigantesque femme russe répondant au nom de Irène débarqua dans la villa. La famille Castillo était traitée aux petits oignons et le moindre de leur besoin était comblé avec empressement. Cependant, personne n'était dupe. Toute cette attention ne faisait en rien oublier qu'ils étaient prisonniers dans leur propre maison. Les contacts avec l'extérieur étaient limités et il leur était impossible de sortir de la villa.

Jeanne Castillo se relevait lentement de son épreuve. Elle mangeait peu et ne parlait pratiquement pas. Son attitude était rigide et son regard sévère. Les filles tentèrent de toutes les manières possibles de réconforter leur mère, mais sans succès. Jeanne s'enfermait dans un mutisme complet.

Les filles étaient beaucoup plus agitées. La révélation des intentions du Parrain de Blackpoint hantait leur moindre penser. La situation était d'autant plus stressante qu'elles n'avaient eu aucune nouvelle de Da Silva depuis sa visite et qu'elles ne savaient absolument pas à quoi s'en tenir.

Marie, la cadette, était hantée par la vision de l'homme qui grognait penché sur sa mère. Elle revivait le viol nuit après nuit et tentait de se rassurer en se disant qu'elle était moche et que Da Silva jetterait sûrement son dévolu sur sa sœur. Elle s'en voulait terriblement pour ces pensés, mais c'était le seul moyen qu'elle avait pour calmer son angoisse. Par ailleurs, elle s'interrogeait sur le sort qui lui serait réservé. On lui avait déjà annoncé que son entrer au collège serait retardé. Seule la nuit, son esprit bâtissait d'interminables scénarios où elle était parfois assassinée, parfois mariée de force et parfois vendu à d'autres mafiosi. Sa vie était un cauchemar.

Sylvie prenait les choses autrement. Elle rêvait de vengeance. Elle était rongée de remords pour ne pas avoir défendu sa mère. C'est elle qui aurait dû être prise. C'est elle qui ressemblait le plus à son père. Sa mère ne méritait pas un tel sort. Elle arrivait à la même conclusion que sa sœur, c'est elle qui serait choisi. Objectivement, elle était une bombe avec sa taille fine, ses fesses bien définies et ses seins énormes qui faisaient tourner les têtes. Cette situation ne lui faisait pas peur. Elle était active sexuellement depuis longtemps et avait connu beaucoup plus de queues que sa famille aurait pu l'imaginer. Elle passait sa rage et son impuissance en échafaudant divers scénarios de vengeance où elle finissait toujours par liquider son futur mari le soir de leur nuit de noce. Mais tous ses plans avaient un point en commun, elle devait séduire et gagner la confiance de Da Silva.

3.

Un jour, Irène se présenta au repas du soir. La gigantesque matrone russe annonça à la famille que Monsieur Da Silva serait présent pour le repas du samedi suivant. Elle ajouta qu'il exprimait tous ses regrets d'avoir négligé sa « nouvelle famille », mais que de très importantes affaires l'avait gardé hors de la ville ces dernières semaines.

Cette nouvelle accentua le niveau de stress des Castillos qui commençaient à peine à retrouver un semblant de vie normale. Cette annonce ramenait d'une manière cruelle le souvenir de l'ignoble viol de Jeanne.

Le soir fatidique arriva. Raphaël Da Silva avait fait préparer par les cuisiniers un véritable festin. Une fois sur place, il les fit convoquer à table et insista pour qu'on les laisse seuls à l'exception de Irène qui faisait le service.

Seul dans la salle à manger il attendait patiemment. Jeanne et Marie arrivèrent les premières. La maîtresse de maison s'était surpassée pour avoir l'air austère. Elle portait une grande robe entièrement noire qui n'était rehaussée d'aucun bijou. Sa coiffure se résumait en un simple chignon et elle ne portait aucun maquillage. Son regard était plus dur que jamais. Elle se glissa jusqu'à sa chaise en faisant fie des salutations de Raphaël. Elle s'assit sans un mot et fixa intensément le mur en face d'elle.

Marie n'avait pas apporté plus d'attention à sa tenue. Ses cheveux hirsutes étaient maintenus en place par un foulard aux couleurs douteuses. Elle portait un grand chandail multicolore, ses éternels jeans délavés et d'horribles sandales défraîchies. Elle pris place à la droite de Da Silva répondant à l'enthousiaste salutation du Parrain par un timide bonsoir.

Alors que Sylvie tardait à arriver, Raphaël entrepris de nourrir la discussion. Il s'informa du bon fonctionnement de la maisonnée et demanda à chacune comment elle allait. Jeanne répondit par un mutisme absolu qui ne désarçonna aucunement Da Silva. Marie de son côté était terrorisée de prendre place aux côtés de cet homme. Elle était cependant incapable de soutenir le mutisme de sa mère et répondait au Parrain par de petites phrases courtes à peine audibles.

La porte s'ouvrit soudain et tous les regards se tournèrent vers Sylvie. Si on avait observé Jeanne à ce moment précis, on aurait vu que ses poings étaient serrés et que sa mâchoire était si crispée que ses dents lui faisaient mal.

Sylvie Castillo affichait un sourire resplendissant. Ses longs cheveux noirs flottaient sur ses épaules et brillaient dans la lumière. Elle portait un pantalon à taille basse ultra serré qui donnait à ses fesses une allure irrésistible. Son chandail court laissait voir un ventre plat et un nombril percé tout en soulignant la taille et la fermeté de sa poitrine. Raphaël se leva pour l'accueillir et elle la gratifia d'un baiser enthousiaste sur la joue. Elle pris place devant lui.

Le repas se déroula dans une drôle d'ambiance. Jeanne restait obstinément muette. Marie tentait de garder le silence autant que possible et gardait obstinément les yeux dans son assiette. Raphaël bombardait les deux filles de questions sur leurs préférences au niveau du cinéma, de la musique ou des sports. Il les interrogea sur leurs études et leurs ambitions. Il discourra longuement sur les villes qu'il avait visitées ces dernières semaines. Sylvie avait une tout autre attitude. Elle répondait avec force, nourrissait la conversation et faisait de son mieux pour détendre l'atmosphère. Elle se précipitait pour passer les plats vers Raphaël en faisant bien attention de lui offrir une vue imprenable sur son décolleté.

Le repas terminé, Raphaël invita les femmes à passer une tenu plus confortable pour partager avec lui une soirée de télé. C'est ainsi qu'avec un peu d'insistance, Jeanne se retrouva assise seule dans un grand fauteuil, vêtue d'une longue robe de chambre noire. Marie de son côté portait un grand chandail à capuchon rouge, un vieux pantalon en molleton et des pantoufles de laine. Sylvie fit une seconde entrée remarquée. Vêtue d'une courte chemise de nuit rose à travers laquelle on devinait ses mamelons, elle exhibait fièrement ses fesses enchâssées dans un boxeur moulant. L'œil averti de Raphaël remarqua immédiatement que ses grandes lèvres était clairement visibles tant le tissus était serré.

La soirée fut interminable pour Marie et Jeanne. La mère fixait désespérément le mur sans s'occuper du film et ignorant les commentaires de Da Silva. Marie était tout à fait mal à l'aise. Raphaël était assis au centre du divan, les bras écartés de chaque côté. Il riait bruyamment aux blagues grivoises que la comédie qui passait à l'écran débitait. Alors que la plus jeune des Castillos tentait désespérément de se placer le plus loin possible du Parrain, Sylvie minaudait avec le chef de la pègre. Elle riait aux mêmes endroits et elle s'était blottie contre l'homme comme une fillette dans les bras de son père. Raphaël la tenait par les épaules sans jamais toucher à ses charmes. Il gardait une distance polie avec la jeune femme qui avait posé négligemment sa main sur sa cuisse.

Une fois le film terminé, Da Silva invita les deux filles à regagner leur chambre pour la nuit. Marie quitta la pièce en bredouillant un bonne nuit inaudible et Sylvie embrassa chastement Raphaël sur la joue en s'assurant que ses seins appuient fermement sur son torse. Une fois l'aînée partie, il se retourna vers Jeanne qui n'avait pas bougé. Il la pris par le bras et l'entraîna sans un mot vers la chambre principale. Une fois la porte refermée, Jeanne pris la parole.

- Vous avez inventé cette comédie simplement pour me violer de nouveau?

- Pas du tout cher Jeanne. Je tenais vraiment à faire la connaissance de vos filles avant d'arrêter mon choix.

- Alors que faites-vous ici?

- Pour être honnête Jeanne, ta fille Sylvie est superbe et elle m'a plutôt allumé.

- Alors vous allez me violer.

- Pas du tout. Je vais vous faire l'amour Jeanne.

- Je ne suis pas consentante.

Da Silva éclata de rire.

- Jeanne, vous êtes une femme intelligente. Je sais que vous avez lu les conventions de Castel Rojo. Tous les Parrains en ont une copie. Je sais que ces vielles traditions ne sont plus à la mode, mais vous ne pouvez contester le fait que, selon le code, je devais vous violer pour m'assurer le contrôle de votre maison. Je m'excuse d'avoir dû le faire et je m'excuse du trop plein d'enthousiasme que j'ai mis dans ma performance.

Jeanne avait le visage rouge et respirait bruyamment, mais elle n'avait rien à répondre au Parrain. Il avait raison.

- Vous savez également que depuis notre rencontre, vous m'appartenez. Je sais que vous avez contacté vos amis ailleurs au pays et je sais qu'ils ne peuvent rien pour vous. Certains vous l'ont même dit. Ces derniers temps, j'ai fait la tourné des maisons pour m'assurer que mes droits soient reconnus. J'étais présent lorsque vous avez parlé à Don Capelli.

Le visage de Jeanne devint livide. Son seul espoir l'abandonnait.

- La maison Castillo n'existe plus. Vous êtes ma chose Jeanne, au même titre que cette chaise. Je peux vous vendre, je peux vous détruire, je peux vous prêter ou même vous donner. Comptez vous chanceuse que je laisse une chance à vos filles.

- Ceci dit, assez de bavardage. Mettez vous nue.

Jeanne resta un long moment sans bouger. Puis, machinalement, elle retira sa lourde robe de chambre et son pyjama. Des larmes coulaient librement sur ses joues, mais son regard était toujours aussi dur. Une fois complétement nue, elle dit.

- Quelque soit la situation, ce sera un viol.

- C'est votre choix Jeanne, c'est votre choix.

Raphaël s'approcha de Jeanne et l'étendit sur le lit. Il se déshabilla et se coucha près d'elle. Ses mains se mirent à explorer le corps de la femme qui pleurait silencieusement tout en fixant le plafond. Da Silva était un amant plutôt talentueux et expérimenté. Il caressa longuement la femme. Il explora chaque partie de son corps avec une délicatesse qui était presque insultante après le sordide viol qu'il lui avait fait subir. Il approcha son visage de la chatte poilue de Jeanne et après lui avoir relevé les jambes, il se livra à un long et passionné cunnilingus, mais la femme ne dégelait pas. Il la fit asseoir sur le bord du lit, se leva et lui présenta son lourd pénis en disant :

- Suce

Jeanne n'eu aucune de réaction. Raphaël lui pris la main, la plaça sur son membre en lui imposant un léger mouvement de va et viens. Jeanne continua le mouvement d'une manière tout à fait désintéressée. Il posa la main sur sa tête et l'approcha de son sexe. Elle ouvrit la bouche d'elle-même et plaça le gland dans sa bouche. C'était de loin la pipe la plus loufoque que Raphaël ait jamais connu. Il fut alors pris d'un fou rire.

- Tu es vraiment mignonne dans ton obstination.

Il repoussa alors la femme sur le dos et sortie une bouteille de lubrifiant de son veston. Il en disposa généreusement sur son membre et sur la chatte de Jeanne. Finalement, il se positionna entre ses jambes et la pénétra doucement. Il baisa Jeanne de cette manière pendant quelques minutes. Il lui était cependant difficile de garder son sérieux quand il regardait le regard sévère et la mâchoire crispée de sa partenaire. Son rire retenti à nouveau.

- C'est vraiment la pire baise de ma vie.

Il disposa Jeanne à quatre pattes et repris sa pénétration en portant une attention particulière à ne pas la posséder trop profondément. Raphaël refoulait une incontournable envie de rire. Cette femme était vraiment têtue. Il fixa son esprit sur des images érotiques plus excitantes que le cul potelé qu'il baisait et après une dizaine de minutes, il éjacula sans enthousiasme dans les profondeurs de Jeanne. Il la pris tendrement dans ses bras et se coucha pour la nuit. Alors qu'il allait s'endormir, elle le réveilla en parlant d'une voix rude.

- Est-ce que je peux aller mettre mon pyjama?

- Non. Mes femmes dorment nues.

- Est-ce que je peux aller aux toilettes?

- Non. J'aime savoir que mon sperme sèche sur tes cuisses.

Et après un long moment.

- À Castel Rojo, il n'a jamais été question de marier ma fille.

- En effet, c'est un ajout personnel.

- Pourquoi?

- Par ce que ma femme est morte il y a 12 ans, que j'aime bien tes filles et que je veux des enfants. Et puis, parce que je le peux.

Au moment où les ronflements de Raphaël retentirent dans la pièce, les poings de Jeanne ne s'étaient toujours pas desserrés. La douleur sourde qui lui tenaillait le ventre depuis son viol avait été remplacée par un grand sentiment de rage et d'impuissance et par la douleur aiguë qui enflammait son vagin après avoir été de nouveau fendu par la lourde queue du Parrain.

4.

La visite de Raphaël laissa un malaise important chez les Castillos. Jeanne n'était plus la même. Elle était toujours froide et distante, mais elle semblait plus vielle, plus affaiblie que jamais. Son caractère combatif l'avait quitté. Par ailleurs, l'essentielle de sa rage était maintenant dirigé contre Sylvie. Elle ne représentait plus rien pour elle. Elle n'existait plus. Deux jours après la visite de Raphaël, Sylvie alla voir sa mère.

- Maman, il faut que je te parle.

Jeanne dévisagea sa fille comme si c'était un chien errant.

- Tu n'as rien à me dire. Tu as fait tes choix.

- Mais Maman, j'ai un plan.

- TAIE TOI PUTAIN! Tu as déshonoré ton nom, ta famille et la mémoire de ton père. Tu n'es plus qu'une garce, une catin aux mains de ces chacals. Ils te baiseront jusqu'à ce que tu sois sur le trottoir et ensuite ils te jetteront aux chiens.

- Tu n'es plus ma fille. Tu es la pute de Da Silva.

- Mais.....

Les yeux de Sylvie se remplir de larmes. La mère tourna le dos à sa fille et sortie la laissant en larmes. Ce fut la dernière fois que Jeanne adressa la parole à Sylvie.

Marie avait une vision différente de la chose. Elle était terriblement choquée par le comportement de sa sœur, mais elle gardait un doute raisonnable sur ses motifs. Sylvie ne lui avait-elle pas confié la veille de la visite qu'elle avait un plan? Quoi qu'il en soit, la cadette des Castillos était soulagée. Il était maintenant clair que Da Silva jetterait son dévolu sur sa sœur. Elle était toujours tendue et inquiète, mais elle pouvait maintenant respirer. Elle fit ce qu'elle savait faire de mieux. Ce qu'elle faisait lorsqu'enfant elle avait peur pour son père ou pour sa famille. Elle se réfugia dans la lecture et les arts. Marie était une véritable intellectuelle capable de lire plusieurs livres par semaine. De plus, c'était une artiste talentueuse. Par conséquent, elle se lança à corps perdu dans les bouquins et la peinture. La vie lui était ainsi plus supportable.

Sylvie était quant à elle dévastée. La réaction de sa mère l'avait profondément blessée. Elle ne dérageait pas contre cette « conne qui ne comprenait jamais rien et qui voulait régenter sa vie ». Elle restait convaincue que son plan était la meilleure option. Une fois qu'elle aurait gagné la confiance de Raphaël, elle pourrait le surprendre dans son sommeil et ainsi libérer sa famille du joug du Parrain. Elle pouvait le faire et elle devait le faire. Sa conne de mère pourrait toujours s'excuser plus tard. Cependant, la nouvelle visite de Raphaël tardait à venir et plus le temps passait, plus son second problème prenait de l'ampleur.

Sylvie Castillo était une fille active, très active. Sa vie était rythmée par les fêtes, les sorties entre amis, les virées en ville, les aventures et la défonce. C'était une fille ultra populaire qui restait rarement seule. Les gars lui tournaient autour comme des mouches et elle en profitait bien. Elle avait de nombreuses amies et confidentes qui partageaient ses moindres pensées. Depuis la mort de son père, Sylvie était de plus en plus isolée et depuis l'arrivée de Da Silva, complètement abandonnée. Cette situation la rongeait et chaque jour qui passait rendait la chose encore plus insupportable. Son besoin de compagnie était tel que sont cœur fit un bond lors qu'Irène lui appris que Raphaël serait des leurs le lendemain.

5.

La seconde rencontre s'annonça pareil à la première. Marie et Jeanne se présentèrent en premier et restèrent désespérément froides. Lorsque Sylvie fit son entrée vêtue d'une superbe robe fleurie qui mettait ses jambes en valeur, elle faillit s'étouffer en constatant qu'un deuxième homme était assis aux cotés de Da Silva.

Les deux hommes se levèrent poliment pour l'accueillir. Raphaël l'embrassa alors que l'autre lui baisa la main d'une manière très galante. Sylvie se rappelait vaguement l'avoir vu, mais elle ne fit jamais le lien avec l'homme qui l'avait sorti de sa chambre pour venir assister au viol de sa mère.

- Sylvie, laisse moi te présenter mon associé et ami, Maxime Buis.

Maxime était tout simplement le plus beau spécimen de mâle qu'elle n'ait jamais vu. Musclé sans être trop grand ou trop gros, des cheveux noirs frisés, une gueule d'acteur, un charisme indéniable et une élégance raffinée.

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