Dans Le Métro

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Une rencontre imprévue.
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Il est tard. Je suis crevé. La journée a été exténuante, tant physiquement que nerveusement. J'attends le métro sur le quai avec une seule idée en tête : un bain chaud et mon lit.

Le métro arrive. Bondé... Je me glisse tant bien que mal et me laisse aller à somnoler, coincé au milieu des autres passagers.

Après une station ou deux, je remarque une sensation étrange....un mouvement inattendu...une main qui passe dans mon dos...comme une caresse. Une vague de panique s'empare de moi mais je ne peux bouger. Résigné, je laisse la main inconnue poursuivre son manège. Je regarde autour de moi sans parvenir à deviner qui en est l'auteur, d'autant plus qu'il m'est impossible de me retourner.

Puis, peu à peu, je me laisse gagner par la détente qu'elle me procure malgré moi. Tout le stress accumulé s'évanouit sous la caresse... . Semblant deviner mon abandon, la main inconnue s'éloigne de mes épaules pour caresser mes reins...s'aventure de plus en plus bas. Je soupire.

Un brusque mouvement me tire de ma torpeur. Les voyageurs autour de moi sortent tel un troupeau et menacent de m'entraîner avec eux. Je me dégage et m'approche d'une paroi. A peine ai-je le temps de m'y adosser qu'une femme se place devant moi et glisse, d'un mouvement naturel, son bras autour de ma taille.....

Je n'ai pas le temps d'être surpris qu'elle approche sa bouche de mon oreille.

"Vous croyez au coup de foudre?" murmure-t-elle.

Et sans me laisser le temps de répondre, elle ajoute :

"J'ai eu un choc en vous voyant... comme un orgasme."

Enfin, je la regarde. Les yeux brillants, elle attend une réponse, un espoir secret. Son corps se presse doucement contre le mien, au rythme des trépidations du wagon. Son parfum, effluve piquante mêlée à celle chaude de sa peau, excite mes narines. Je devine la tentation de poser sa main sur ma poitrine et de se lover dans mes bras. Elle est belle, impatiente...

Puis, je sens sa main glisser à nouveau dans mon dos et je comprends. Un frisson me parcourt alors, incontrôlé, et je sens une énergie nouvelle me submerger, le désir prendre possession de mon corps.

Sans rien dire, je la prends dans mes bras et un sourire radieux illumine son visage, comme un remerciement silencieux. Elle se serre contre moi, inspire profondément comme pour s'imprégner de mon odeur. Et une chaleur inconnue se diffuse le long de ma cuisse, la chaleur de son désir...

Elle ondule, imperceptiblement. Sa main, dans mon dos, s'est posée sur mes fesses et presse mon corps contre le sien. Sa tête repose sur mon épaule et elle sourit, les yeux clos comme une amante comblée. N'osant la caresser, je l'observe, tout occupée à la caresse qu'elle se dispense elle-même. Et mon esprit imagine nues les formes de son corps, la douceur de sa peau, sa toison pubienne qui s'entremêle à la mienne, son sexe qui glisse lentement sur ma cuisse...

Elle pousse un long soupir et ouvre les yeux...

"Embrasse-moi," dit-elle.

Je prends ses lèvres et elle prend ma bouche. Son étreinte se fait pressante, sa caresse appuyée. Je m'imagine son sexe, humide comme sa bouche. Puis un sursaut. Son corps devient rigide et ma bouche recueille le cri de son orgasme... .

Quand nos lèvres se séparent, une larme perle au coin de ses yeux. Elle repose sa tête contre moi et murmure.

"Merci."

De la main, je caresse sa joue et ses cheveux. Mon désir se fait pressant mais je savoure cet instant. A l'approche de ma station, je lui glisse à l'oreille :

"J'ai envie de toi."

Pour toute réponse, son ventre, encore posé sur ma jambe, glisse contre le mien. Satisfaite de son examen, elle sourit et dépose un baiser sur mes lèvres.

"Je suis prête," dit-elle.

Elle n’est plus qu’impudeur. Tout dans son visage me dit « Prends-moi, ici, là, sur la banquette, le strapontin, debout, n’importe où ». J’ai peur soudain de tant d’abandon aveugle et je l’entraîne hors de la rame à la première station venue, loin de nos silhouettes emmêlées que je vois là où mon esprit les a imaginées.

Main dans la main, nous errons fébriles à la recherche d’un asile. Une passion délirante nous pousse le long des rues, au hasard. Sous une porte cochère, elle me tire et me plaque contre le mur, puis s’empare de ma bouche. Nos souffles se mélangent et s’épuisent. Haletants, nous repartons en titubant. Plus loin, c’est moi qui l’attire et la colle contre moi. A chaque arrêt, nos mains se font plus hardies et chacun retient l’autre d’être trop impatient.

Et puis un taxi s’arrête, les portes s’ouvrent, on dépose des bagages, un hôtel…

Nous nous tirons l’un l’autre à l’intérieur.

"Une chambre, s’il vous plait."

Nous n’entendons pas les questions du concierge qui, avec un sourire, ne tente pas d’insister. Clé en main, c’est à une course effrénée que nous nous livrons dans les escaliers. C’est à qui de nous deux trouvera la porte et l’ouvrira le premier.

La porte se referme sur nos talons et le silence se fait, seulement perturbé par nos respirations trop rapides.

Plus de précipitation. Nous découvrons notre refuge comme au ralenti. Après un long coup d’œil silencieux, nous retrouvons notre place dans les bras de l’autre. Sur son visage se lit encore le même désir impatient, suppliant, impérieux. Nous échangeons un baiser interminable, dans lequel chacun puise une énergie nouvelle aux lèvres de l’autre. Une longue et lente caresse de langues qui nous fait frissonner tour à tour. Je la désire et nos ventres se pressent l’un contre l’autre.

Nous nous séparons. En moi s’affronte l’envie de lui arracher ses vêtements et de la prendre à même le sol et l’envie de ralentir le temps, que nos caresses ne cessent de durer. Elle m’évite le choix cruel.

Doucement ses mains se posent sur mes épaules. Elles saisissent les pans de ma veste qu’elles font glisser dans mon dos. Puis elle attend et à mon tour je fais tomber son manteau à terre. Le jeu se prolonge ainsi jusqu’à ce qu’il cesse faute de vêtements. Ensemble, nous découvrons émerveillés le corps du/de la futur(e) amant(e).

Elle est belle. Et le désir qui la possède la rend plus belle encore. A cet instant, tout en elle appelle aux plaisirs défendus. Mais elle sourit et son sourire est une promesse de divines surprises. Prenant ma main, elle m’entraîne dans la salle de bain. Nous montons dans la baignoire qui peut à peine nous accueillir. Elle me fait asseoir en lui tournant le dos. Puis elle s’affaire quelques secondes et un déluge glacé s’abat sur nous. Nous crions de concert jusqu’à ce que l’eau soit délicieusement brûlante. Elle s’agenouille et ses mains massent mes épaules, mes bras, ma nuque… Je m’abandonne à la douceur d’une caresse imprécise, tantôt dans mon dos, tantôt sur mon ventre. Elle m’enlace, pose ses lèvres dans mon cou, presse ses seins contre moi. J’en sens les pointes dures à percer la peau. Je tourne la tête, cherche ses lèvres, les trouve.

Comme un somnambule, je me redresse et me tourne face à elle sans cesser de l’embrasser. Mon sexe dur heurte son ventre. Mes bras l’étreignent. Nous nous serrons si fort qu’aucune goutte ne ruisselle entre nos deux corps. Puis, je sens ses mains qui s’affairent dans mon dos. Je m’empare moi aussi d’une savonnette et répète les mêmes gestes sur son corps. Très sérieusement, elle passe le savon sur chaque centimètre de ma peau, frottant jusqu’à ce qu’elle soit couverte de mousse. Après le dos et le torse, elle s’agenouille et blanchit mes jambes en évitant soigneusement la verge qui palpite devant son visage. Pour autant, elle ne se prive pas de l’observer et son sourire approbateur m’excite plus encore. Enfin, elle s’en empare délicatement. Avec application, elle dépose une couche de mousse savonneuse le long de la tige, enveloppe les bourses durcies, et astique du bout des doigts le gland turgescent. La caresse de ses mains glissantes me tire un gémissement continu. Je voudrais m’en soustraire et m’y abandonner plus encore.

Satisfaite de son ouvrage, elle se relève sans me lâcher. Nos lèvres se mêlent à nouveau. A mon tour, j’entreprends de lui rendre ses caresses. Me retenant de précipiter mes mouvements, je n’omets aucune parcelle de sa peau. Mais la tentation d’abuser d’elle est trop forte et mes mains se font pressantes, mordantes sur ses petits seins durs. Elle ronronne et ondule. Sous l’effet de mes frottements, sa courte toison devient une fontaine de mousse que j’étale sur sa vulve. Son ventre roule sur ma main comme pour l’y inviter.

Le savon vient à manquer et nous rions de notre état. Nous glissons l’un contre l’autre en un jeu de séduction érotique dont le résultat est connu d’avance. A bout de patience, nous nous aspergeons mutuellement, laissant derrière nous un flot de mousse qui s’écoule lentement. Sans prendre la peine de se sécher, elle court hors de la salle de bain. Je la poursuis et la retrouve au milieu de la chambre.

Elle m’attend, ruisselante. Elle joue l’animal traqué, rejoint par le prédateur. Je m’avance lentement, comme un félin à l’affût. Elle recule d’autant mais ses jambes butent contre le lit. Elle s’assied puis recule encore. Je suis presque arrivé au lit lorsqu’elle s’adosse finalement au mur, les jambes légèrement écartées. Je découvre alors l’intérieur de ses cuisses. Remarquant mon regard, elle pose la main sur son pubis, comme pour masquer sa vulve, mais le geste pudique se transforme en invite quand, de deux doigts, elle en écarte les grandes lèvres.

Le félin gronde et s’élance. Elle crie de surprise quand je retombe sur le lit, entre ses cuisses. Ma tête repose sur son ventre et le chasseur devient progéniture. J’enlace sa taille. Ses mains caressent mes cheveux. Je pourrais m’endormir là, la joue contre son sein, bercé par sa respiration, mais son odeur intime réveille mon désir ensommeillé. Plus bas, la chaleur de ses cuisses réchauffe mon corps et m’attire.

Je dépose sur son ventre de petits baisers. Je la sens frissonner. Je glisse peu à peu jusqu’à l’aine, en l’entraînant à ma suite. Je plonge mon visage dans le duvet de sa toison et m’enivre de son parfum.

Je relève la tête. Presque allongée, elle arbore sur son visage le même regard à la fois suppliant et aguichant. Elle pose ses mains sur ses cuisses, de part et d’autre de son sexe et écarte les jambes, comme on ouvre un cadeau. Mon sang ne fait qu’un tour. J’entre dans la vallée, les yeux rivés à ses chairs intimes. Nacrées, encore luisantes de l’eau du bain, elles appellent à être caressées, léchées, sucées, forcées. Je m’exécute.

Je pose mes lèvres à proximité de ses lèvres et je parcours la bordure de la vulve. A petits coups de langue, j’explore l’orée de son vagin, j’excite son clitoris déjà dressé. Ses doigts passent et repassent dans mes cheveux, comme on caresse un animal familier. Les poils de son pubis sont si doux que j’y frotte mon visage mais les mains sur ma tête me repoussent doucement vers son sexe. Je la lèche avec application. Je savoure avec l’étonnement ravi de la découverte d’une flaveur inconnue, le miel qui s’écoule de ses lèvres.

Plus haut, sa gorge fait entendre un chant murmuré, comme une sorte de ronronnement mélodique, ponctué de petits cris et d’appréciations lorsque ma langue affleure les points sensibles de sa vulve.

"Mmmmmm.....oui......là, oui....ohhhh......."

Sous ma bouche, je la sens relaxée, toute au plaisir qu’elle éprouve et que ne perturbent aucune secousse, aucune dérobade. Et lorsque je prends son clitoris entre mes lèvres, elle soulève imperceptiblement son ventre à ma rencontre, pour mieux me l’offrir.

Comme dans la rame de métro, son orgasme est indicible. Elle le manifeste avec la seule crispation de ses doigts et un long soupir alangui.

Je la regarde, suspendue dans la jouissance. Je voudrais toujours la voir ainsi, belle, offerte et profitant du bonheur de vivre intensément. Ses yeux se posent sur moi et j’y lis à nouveau l’amour et la reconnaissance qui me troublent tant. Elle m’attire à elle. Je m’allonge sur son corps, écrasant ses seins toujours plus durs. Mon sexe palpite entre ses cuisses mais elle ne semble pas s’en émouvoir. Elle me serre contre elle et me murmure à l’oreille :

"Merci...merci...je t’aime..."

Je ne sais que lui répondre. Son parfum, la douceur de sa peau, tout en elle me chavire. Je voudrais plonger en elle, me fondre en elle, mais elle reste immobile. Je l’embrasse fougueusement, à pleine bouche. Elle me répond mais ne s’ouvre pas plus.

"J’ai envie de toi," lui dis-je.

"Je sais," répond-elle en souriant.

"Pas toi?

"Je suis vierge."

Devant mon air perplexe, elle ajoute :

"Je me garde pour celui qui partagera ma vie. Et je ne sais encore rien de toi."

Mon désir défaille. Je reste là, interloqué, pendant qu’elle se dégage de mon étreinte. Puis, me surprenant encore, elle se retourne et me présente ses fesses.

"Lèche-moi."

Voyant mon hésitation, elle prend ses fesses à pleines mains et les écarte, dévoilant son sexe luisant et son anus rasé. Hypnotisé, je m’exécute, puisant à sa source pour lubrifier son cul. J’y plonge ma langue, toujours plus profondément à mesure que celui-ci s’ouvre.

"Plus loin," réclame-t-elle.

Ma bouche abandonne son anus pour lécher sa vulve, qu’un doigt vient aussitôt remplacer. A peine humecté, je l’enfonce lentement, en prenant soin de presser les parois pour élargir le passage. Elle est toujours immobile, la tête dans l’oreiller, mais je sens ses sphincters qui pressent mon doigt à le broyer. Une fois celui-ci enfoncé, elle demande à nouveau :

"Ouvre-moi, ouvre-moi bien."

Alors, méthodiquement, j’entame un va-et-vient, de haut en bas, de gauche à droite, j’explore, ne délaissant aucun recoin de son cul. Et quand elle estime être prête :

"Viens. Prends-moi maintenant."

C’est alors que je réalise que je n’ai pas de préservatifs. Mais une fois encore, elle me surprend.

"Sur la table...là."

Comme par magie, une boite est là, qui attend. Elle s’en empare, en sort un préservatif qu’elle ajuste avec douceur sur ma verge, la gratifiant au passage d’une caresse approbatrice. Puis, elle reprend la pose, levant haut son derrière, les fesses écartelées.

Je promène mon sexe le long de ses lèvres humides, puis je pose mon gland à l’entrée de son cul. Je pousse et elle vient à ma rencontre. Je glisse en elle sans effort et nous poussons tous deux un soupir de contentement.

"Baise-moi, s’il te plait, baise-moi."

Je perds tout contrôle. J’attrape ses hanches et me lance dans un mouvement effréné, poussant mon sexe dans son cul, tirant son ventre à moi. Je la pourfends sans retenue, sans entendre ses cris. Car elle crie à présent. Elle qui ne laissait rien paraître de son plaisir ne se retient plus. Une plainte ininterrompue, entrecoupée de « oui », « encore », « plus fort », qui m’excitent encore plus. Puis, ses cris changent, plus hauts, plus courts et son cul me serre à tel point que c’en est presque douloureux.

"Continue," crie-t-elle dans son orgasme, "encore!"

Je redouble d’efforts, pliant ses reins sous le poids de mes bras. Et elle jouit encore, me suppliant toujours de continuer.

"Je vais jouir," l’avertis-je bientôt, incapable de me retenir plus longtemps.

"Dis-moi, dis-moi, je te veux..."

Je n’ai pas le temps de la prévenir que l’orgasme me terrasse. Mais à peine ai-je joui qu’elle se retourne d’un bond, arrache le préservatif et se met à me branler à pleine main. Le plaisir est trop fort et je crie. Mon sperme jaillit et retombe sur sa langue, au fond de sa bouche. Elle prend mon gland entre ses lèvres et aspire la liqueur qui s’écoule à grands jets.

Je ne vois plus rien. Je ne suis qu’un sexe palpitant, douloureusement sensible, livré à la caresse de sa bouche et de ses mains.

Une fois tari, je m’écroule à ses cotés. Je sens sa chaleur contre moi et je sombre dans l’oubli.

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2 Commentaires
chauderloschauderlosil y a environ 18 ans
Transports en commun

Bravo pour cette histoire très émouvante.

Prenant le métro tous les jours, j'ai souvent fantasmé sur ces aventures imprévues, urgentes... J'ai d'ailleurs commis une petite historiette dans le même genre (mais en anglais).

Encore bravo...

SEMPERVIVATSEMPERVIVATil y a plus de 18 ans
Bravo!

Enfin une histoire excitante, bien écrite et sans vulgarité.

L'érotisme ne se situe que rarement dans des mots orduriers trop souvent alignés dans d'autres récits.

J'aurais plaisir à vous lire à nouveau si l'inspiration vous conduit à produire un texte dans le même esprit.

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