Brigitte

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Pour rester avec moi, il faudrait qu'elle soit mon esclave.
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Brigitte est une femme dont je me souviens maintenant avec un brin de nostalgie. C'est plutôt étonnant, étant donné qu'à une certaine époque, j'ai tout fait pour m'en débarrasser. Nous étions ensemble quelques jours à peine, puis je me suis lassé...

Commençons donc par la présenter : dans la vingtaine avancée, de visage agréable, sans être d'une beauté qu'on remarque, le nez fort, la chevelure châtain clair lui allant aux épaules, de taille moyenne, une silhouette rondelette, avec un tempérament enjoué, mais qui à la longue se révèle désespérément conventionnel. Je ne pouvais dire dès le départ qu'elle n'était pas vraiment «mon type». Rien d'une femme trophée qu'un gars de trente ans, bâti, éduqué et bien membré comme moi pouvait espérer.

J'étais à l'époque de notre rencontre sans attache véritable, ayant des liaisons occasionnelles mais peu durables. J'avais à ce moment de ma vie une ou deux filles dans le collimateur. C'était d'ailleurs pour cette raison que j'avais accepté l'invitation de mon frère à une petite fête chez lui. Il avait invité entre autres une certaine Valérie, une collègue de bureau qu'il me décrivait comme une véritable déesse aux longs cheveux noirs que je me devais absolument de rencontrer. Les adjectifs nombreux qu'il avait employés à son endroit m'avaient bien entendu mis l'eau à la bouche.

Il y avait bien là une trentaine de personnes, mais la divinité ne s'est finalement jamais présentée.

Durant la soirée, j'avais fait cercle avec quelques personnes au salon, dont la Brigitte mentionnée plus haut. Tout occupé à repérer la Valérie en question tout en menant la conversation, je n'ai remarqué Brigitte qu'après un certain temps, alors que la fête avançait tard dans la nuit. Cette fille, alors que je racontais des histoires drôles, se tenait à mes côtés, riait de mes blagues, avec un enthousiasme détonnant. De sa voix haut perchée un peu déplaisante, elle me relançait de questions et de remarques. Finalement le groupe s'est dispersé et nous sommes restés en tête-à-tête au milieu du brouhaha des conversations. J'étais flatté de ses attentions, et j'entrevoyais bien comment la soirée allait se terminer si Valérie ne se présentait pas. En même temps, j'étais agacé : il y avait dans la cuisine une jolie blonde que...

J'ai prétexté le besoin d'aller aux toilettes pour me libérer et passer par la cuisine voir si... Le blond oiseau s'était envolé, comme pas mal des autres invités ; le party vivait ses derniers moments.

C'est avec un peu de regret que je suis revenu au salon où Brigitte m'attendait. Pour ce soir, elle serait donc mon pis-aller. Et en effet, elle m'a demandé de la reconduire chez elle.

Durant le trajet en voiture, elle ne s'est pas formalisée de mon silence, qu'elle devait interpréter comme de lécoute attentive. Elle a fait les frais de la conversation, répondant aux questions qu'elle posait elle-même sur un ton suraigu. Cela m'étourdissait presque.

Comme nous étions rendus à sa porte, je pesais mentalement mes options : monter chez elle ou me défiler. Sitôt la voiture à l'arrêt, elle a coupé court à mes tergiversations: elle s'est jetée sur moi, ses lèvres écrasant les miennes, ses bras m'enserrant, comme une personne qui aurait eu peur de se noyer et s'accrochant à son sauveteur.

Passé un premier réflexe de rejet, je l'ai laissée faire, car sa bouche était chaude, ses lèvres douces et sa langue experte. Je sentais toute l'ardeur de son corps collé sur le mien, et l'adrénaline monta en moi. Instantanément, mon sexe se dressa sous le pantalon. Elle en a été consciente, a libéré ma bouche, m'a fixé d'un regard bleu acier tout en glissant sa main entre mes jambes.

Elle a fait un petit rire en coin en me caressant à travers le tissu. Adroite, elle y est allée doucement, puis y a mis davantage d'énergie.

- Veux-tu monter prendre un dernier verre? me demanda-t-elle d'une voix artificiellement langoureuse.

Cette voix fluette m'agaçait souverainement. Elle a dû déceler mon hésitation, car sa main s'est arrêtée. C'est ce qui m'a décidé. Je l'ai étreinte très fort, comme pour la broyer et pour étouffer en moi toute la répulsion qui avait failli m'emporter.

Maintenant, il me la fallait.

Après tout, elle n'était pas si mal que ça. Elle ferait une conclusion honorable à cette soirée ratée.

- On y va tout de suite, lui ai-je soufflé, tandis qu'en moi-même, je me convaincais qu'il fallait en finir et que je me sauverais sitôt la chose faite.

Nous sommes entrés dans une sorte de grand vestibule donnant sur le salon.

Elle refermait à peine la porte de son appartement derrière nous que je l'ai empoignée par derrière. Elle a laissé tomber son sac et ses clés et s'est appuyée sur la porte pour ne pas perdre l'équilibre. Déjà, tout en la tenant bien collée contre moi avec le bras gauche, j'ai relevé sa jupe de ma main libre, j'ai baissé sa petite culotte. J'ai défait mon pantalon et sorti mon pénis rendu maintenant dur comme fer. Du bout du gland, j'ai caressé l'entrée de son vagin, le temps de constater qu'une Brigitte bien mouillée était prête à me recevoir.

D'un coup de boutoir, je l'ai pénétrée jusqu'au fond. Elle a poussé un cri, puis tout de suite, une plainte à peine audible qui me disait qu'elle aimait ce qui se passait.

Les jambes écartées, le tronc penché, les mains à plat sur la porte, elle a subi mes assauts. Je sortais presque complètement d'elle dans un mouvement lent, puis rentrais en elle d'un coup sec. Elle absorbait les chocs visiblement avec délices. J'ai accéléré la cadence : je voulais me vider au plus vite.

J'ai tout vu en rouge et ç'a été le déferlement des chutes Niagara. Avec chaque pulsion, j'écrasais brutalement les fesses de Brigitte contre moi.

- Reste en moi, a-t-elle dit en haletant. Le plus longtemps possible. Sur le plancher.

Avec précaution pour ne pas se détacher tandis que j'étais encore bandé, nous nous sommes couchés en cuiller sur le sol où, dans la semi-obscurité, nous avons repris notre souffle. Elle s'est retournée:

- Tu es fringant, toi, dis donc!... Ça va être à mon tour dans quelques minutes, reprit-elle d'un ton décidé. Tu vas me lécher, puis nous allons tout reprendre, plus doucement... cette fois.

Avait-elle dit sept fois? Je devinais un petit sourire sous un regard brillant. Brigitte me dévorait des yeux.

J'avais une seule envie : me lever et partir, merci, bonsoir. La journée avait été longue et je serais bien rentré me coucher.

Lorsque mon pénis rentra au bercail (dans mon pantalon), nous étions toujours sur le plancher dur et froid. Puisqu'il fallait passer par là, je me suis mis à déshabiller Brigitte, qui s'est laissée faire en m'observant. Je lui ai retiré les vêtements un à un, longuement, en douceur. Je ne lui ai laissé que le soutien-gorge, allez savoir pourquoi. Je me suis dévêtu aussi, ça m'a dégourdi un peu.

J'ai mis les mains sur ses genoux et les ai écartés. Un peu de résistance. Gardait-elle un fond de pudeur pour ça? Paradoxalement, je la sentais qui se tortillait dans l'anticipation de ce qui allait suivre. Elle a cédé. Je me suis penché entre les jambes grand ouvertes et ai embrassé ses cuisses que j'ai trouvées étonnamment douces et fraîches. Me rapprochant de sa vulve rasée, la chaleur intense et le parfum suave de son sexe ont fini de réveiller mes instincts. Ça ne serait pas long que je banderais à nouveau. La soirée était décicément rachetée.

Je l'ai léchée avec application. Malgré mes propres réticences du départ, la découverte d'un corps nouveau me stimulait. Chaque mouvement de ma langue lançait une onde qui traversait le corps de Brigitte. Elle émettait de petits cris aigus de plus en plus fréquents en se soulevant et se tordant.

Elle a joui longuement, intensément, presque silencieusement. Je l'ai su, car ses cuisses se refermaient sur moi avec toute leur puissance au risque de m'étouffer. Je croyais que mon crâne allait craquer comme une noix. Enfin, elle relâcha son étreinte, mais comme à regret.

- Oh! tu es tout mou! Mais comment on va faire? J'ai envie que ta queue soit en moi!

Elle avait adopté une voix enfantine, comme celle que l'éducatrice prend avec les enfants de la garderie. Cela m'a agacé profondément. Elle s'est tue enfin et s'est mise à caresser mon sexe à deux mains, avec une certaine habileté et une énergie qui ont immédiatement renouvelé mon ardeur.

- Viens au lit, mon chéri...

Toujours en tenant ma verge qui avait repris ses plus belles proportions, elle m'a tiré jusqu'à la chambre au fond du couloir. J'étais ébahi par cette façon de me guider autant qu'éberlué par le mot «chéri» qu'elle avait employé.

Effaçant ça de mon esprit, je me suis concentré plutôt sur ses jambes écartées qui m'invitaient au plaisir. J'ai travaillé à étancher son sexe qui avait soif.

* * * * *

Ce qui ne devait être qu'une aventure d'un soir s'est avérée une épreuve durable grâce à son esprit d'initiative. Pourquoi suis-je resté chez elle jusqu'au matin au lieu de déguerpir tout de suite après que nous avons fait l'amour une autre fois? J'aurais pu, j'aurais dû fuir. Me lever, m'habiller et sortir.

Elle s'est montrée avenante, m'a dorloté et a joué de ses atouts. Elle me laissait ce qu'il me fallait de temps de récupération. Un verre d'eau? Je n'avais rien demandé, mais elle courait me le chercher. Et revenait avec un petit casse-croûte. Ça va mieux maintenant? Alors, dans un instant, nous allons...

Elle s'est enfermée quelques instants aux toilettes. J'étais sur le point de m'assoupir, rêvant que je me levais et partais. Je suis revenu à moi, comme elle était de retour, exhibant un ensemble rouge et noir : soutien-gorge à dentelle, porte-jarretelles et bas, tout ça du meilleur effet. Elle a paradé devant moi, a esquissé un strip-tease. Je ne l'ai pas laissée finir, car mon désir était revenu aussi sec.

Au matin, je me suis réveillé à côté de sa place encore tiède dans le lit. Je n'avais pas encore déposé mon pied, bien décidé à m'esquiver, qu'elle est réapparue avec le plateau du déjeuner.

C'est bien plus tard qu'elle m'a mis à la porte : elle devait rendre visite à sa mère, la lui présenter était un peu prématuré, blablabla... Ce n'est qu'une fois sur le trottoir que j'ai été complètement réveillé. Ouf! c'était donc comme ça qu'allait se terminer notre amourette! ai-je pensé.

Le lendemain, Brigitte était oubliée. De l'histoire ancienne. Un épisode étrange. Une bizarrerie de plus dans mon curriculum vitae. Je ne me suis méfié de rien lorsque mon portable s'est mis à sonner :

- Brigitte? Comment as-tu eu mon numéro?

- Tu dormais hier. Ton téléphone était dans ta poche : rien de plus facile. Alors, chéri, quand est-ce qu'on se voit?

De fil en aiguille, je me suis retrouvé dans son lit un peu plus tard le même jour. Je ne me rappelle pas comment ça s'est passé. Au bar, avec elle, j'avais dû boire plus que d'habitude.

Au creux du lit, je lui ai fait part de mes envies, mais elle avait son programme. Et il y avait des choses qu'elle ne faisait pas comme, justement, la fellation. Dommage, mais cela n'entrait pas dans son répertoire. Elle refusait de faire comme les actrices porno. Il y avait d'autres façons pour une femme d'aimer son homme, me serinait-elle. Je n'ai pas insisté.

Vous voyez, je ne suis pas une mauvaise personne. Ma mère m'a appris à être aimable. À mes heures, je suis malléable comme la glaise. Brigitte aimait ma compagnie, je ne détestais pas toujours la sienne, mais quand même, cela ne pouvait durer...

On marche sur la rue. Elle me montre une maison, elle admire la cour, je soupèse les problèmes de rénovation et d'hypothèque. Nous croisons une femme avec son enfant : je regarde la femme, elle ne voit que l'enfant. Nous ne sommes pas sur la même longueur d'ondes. Elle cherche à s'attacher, alors que tout ce que je cherche, c'est défaire tous les noeuds.

Cela a duré deux semaines comme cela.

Puis, mon frère m'a appelé : tu sais la fille dont je t'avais parlé...? Oui, elle n'est jamais venue à ta petite fête. C'est vrai, mais demain en fin d'après-midi, au pub, elle y sera...

C'était le temps de faire place nette. Avec Brigitte, c'en était assez. Mercredi soir, chez elle, elle nous a cuisiné un petit quelque chose. «Ça va faire mal!» me suis-je dit.

Nous sommes au salon. Je suis de mauvais poil. Elle me parle d'aller à un spectacle ensemble, un humoriste, vendredi soir. Je fais la gueule, j'en rajoute un peu. Elle se colle à moi, je m'écarte. Elle entrouve sa chemise, me laisse entrevoir de la dentelle rose, je ne veux rien voir. Elle garde sa bonne humeur, veut laisser passer l'orage.

Nous passons à table. Au dessert, elle lèche ostensiblement sa crème glacée, il y en a maintenant tout le tour de ses lèvres. Ça ne prend pas. Elle soupire.

Tout à coup, je sens le bout de son pied qui explore mon entrejambe, sous la table. Elle sourit.

- Brigitte, c'est fini.

Elle retire son pied, me demande de répéter, d'expliquer. Elle crie. La Reine de la Nuit. Insupportable. Elle pleure. Je m'obstine.

Je ne suis pas un grand parleur, surtout pour les choses graves. Je lui fais la bise de force. Je m'en vais. Qu'y a-t-il à ajouter? Je sais que je suis un salaud, mais c'est comme ça. Je passe à autre chose.

Je suis allé faire un tour au pub. Il y avait là deux de mes copains. Le reste était oublié. J'étais libre.

Plus tard, j'étais sur le pas de ma porte quand mon portable a sonné. Brigitte. Courte conversation. Le même échange vain.

- Viens chez moi. Une dernière fois! a-t-elle plaidé.

J'ai raccroché sec.

Il devait être deux ou trois heures du matin, j'ai trouvé un film porno dans ma collection de DVD. Tiens, cela faisait longtemps que je l'avais regardé. À l'écran, une fille aux cheveux longs prenait un engin immense dans sa bouche. Ça m'a fait pensé à la jolie noiraude que mon frère allait enfin me présenter le surlendemain. Valérie... oui, c'était ça, son nom. Le gars était visiblement sur le point de...

La sonnette d'entrée s'est mise à sonner frénétiquement.

- Qui est-ce? ai-je demandé à l'interphone, espérant vaguement que ce serait une ex qui aurait besoin d'un peu de ma chaleur animale.

- C'est Brigitte! Laisse-moi monter, il faut qu'on parle.

- On a déjà parlé...

- Je ne peux pas rester comme ça sur le trottoir... Regarde par la fenêtre.

Je l'ai aperçue en bas. J'ai mieux regardé. Il y avait un tas de vêtements par terre à côté d'elle. Elle était flambant nue, si ce n'est ses talons aiguille.

Je l'ai laissée entrer, la teigne!

Sous mon oeil ulcéré, elle a monté l'escalier tranquillement, les vêtements à la main, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Elle voulait que j'admire son déhanchement emphatique et ses seins qui ballottaient. C'était pathétique!

- Brigitte, je t'appelle un taxi immédiatement! lui ai-je ordonné, en la rhabillant de force du mieux que je pouvais dans les circonstances. Si je n'avais pas été si en colère, j'aurais trouvé drôle son habillement tout croche.

Elle m'a fait une scène, oui, mais aucun reproche, seulement les larmoiements d'un oiseau éploré, qui n'en pouvait plus d'être loin de moi.

Cela a bien duré une heure et cela ne menait nulle part. Je ne voyais aucun moyen de m'en débarrasser, et elle réussissait presque à me faire pitié. Nous étions toujours sur le pas de la porte. J'ai entendu les voisins l'autre côté du mur crier de nous taire.

Elle a dit :

- Mais qu'est-ce que tu veux? Qu'est-ce que je peux faire? Dis-le donc!

Ç'a été le déclic. Mais oui, bien sûr... Je savais ce qu'il me fallait. Il y avait tant de rattrapage à faire.

- Bon, voici ce que tu vas faire : tu te déshabilles...

Elle m'a fait les yeux ronds. Devait-elle croire en sa victoire? Quelle était l'attrape? Elle m'a obéi sans détacher les yeux, à la fois heureuse et méfiante.

- Maintenant que tu es nue, approche-toi, mets-toi à genou. Bien... Ouvre ma braguette, oui, oui, fais-le. Sors mon engin. Non non, je garde mon pantalon. Tu l'aimes bien, hein, mon sexe? Alors tu le prends dans ta bouche...

Brigitte a fait une grimace éloquente, a fait non de la tête. Nous nous sommes regardés. Elle avait les yeux boudeurs. Elle les a finalement baissés, s'est inclinée, a apposé ses lèvres sur mon gland, s'est retirée tout de suite, s'est essuyé du revers de la main. Soupir. Un regard insistant de ma part. Résignée, elle a tiré la langue qu'elle a passée sur tout le long de la tige jusqu'aux testicules : j'ai été secoué d'un frisson de bonheur. Elle est revenue sur ses traces jusqu'au gland qui a disparu dans sa bouche.

- Oui, comme ça, c'est bon...

Elle s'est mise à me pistonner, d'abord sans conviction, puis en accélérant le rythme. J'étais en route pour le septième ciel, mais...

- On fait la pause quelques instants, lui ai-je ordonné.

Elle s'est arrêtée, visiblement soulagée, s'est réessuyé la bouche. Pleine d'espoir, elle a demandé :

- Tu viens au lit avec moi?

- Non, on reste ici. Tu te retournes et te mets à quatre pattes. Je vais faire de l'exploration.

Son regard trahissait une inquiétude mâtinée de curiosité. Elle s'est exécutée tout en gardant les yeux sur mon membre qui était maintenant à son expansion maximale.

J'ai posé les mains sur son derrière, l'ai caressé en passant sur les lèvres entrouvertes du vagin et j'y ai introduit mon majeur le plus loin possible. Brigitte était bien lubrifiée. J'ai ressorti le doigt, en ai effleuré l'anus. Je me suis attardé, prenant bien mon temps. Le cou tordu, les yeux brillants de Brigitte me fixaient sans relâche, remplis de crainte. J'ai senti son corps entier se figer dans l'expectative. J'ai placé mes deux mains sur ses hanches et ai posté mon instrument à l'orée du petit orifice. Elle a fermé les yeux et serré les dents.

Entrer jusqu'au fond a été une longue affaire, tellement elle était étroite. Je la sentais sur le bord de s'effondrer, particulièrement quand j'ai initié un mouvement de va-et-vient. Ça m'a pris très peu de temps pour me sentir au bord de l'éjaculation.

Au moment où cela allait arriver, je me suis retiré. Elle a jeté un soupir guttural et s'est écrasée sur le plancher.

- Viens dans le lit, ma chérie, nous allons continuer dans la chambre.

Je la sentais sur le point de craquer. Je l'ai aidée à se relever et l'ai supportée.

- Maintenant, tu vas me sucer jusqu'au bout.

- Mais voyons, ce n'est pas...

- Tut-tut! tu veux que je te mette à la porte, oui?

Silence.

- Je vais te nettoyer d'ab...

- Je m'assois sur le bord du lit et toi, tu commences drette-là!

Elle a rassemblé tout son courage, la brave fille! J'ai été satisfait assez vite. Ses narines dégoutaient de sperme.

Après ça, oui, je l'avoue, le remords m'a chicoté un peu. La brutalité, ce n'est pas dans ma nature. Du moins, c'est ce que je croyais jusqu'à ce jour. Je l'ai aidée à se débarbouiller. Puis il a fallu que je la console. Elle s'est endormie bien serrée dans mes bras.

À dix heures, j'ai profité de son sommeil pour me rhabiller et aller me ballader un peu. Le soleil de l'aurore illuminait la ville. Mon pas était léger sur l'asphalte mouillé. J'ai déjeuné longuement au café en épluchant les journaux. Au retour, comme je l'espérais, elle avait vidé les lieux.

* * * * *

Pendant la journée qui a suivi, j'ai rêvé de la Valérie que mon frère allait enfin me présenter. Il lui avait parlé de moi. Il m'avait affirmé que cela semblait avoir soulevé l'intérêt de la dame. Que nous étions faits pour nous entendre, Valérie et moi. Cela semblait presque trop facile. Demain.

Et le lendemain, en effet, au pub, ce fut facile. Valérie était agréable à tout point de vue. Belle, souriante, intelligente. Le déclic s'est fait instantanément. Nous nous sommes isolés à une table, loin de la curiosité de nos amis et avons parlé pendant une heure. J'ai appris à la connaître. Elle m'a fait comprendre que qu'elle était une aventurière : elle aimait les sensations fortes et les expériences nouvelles. Nous nous sommes entendus pour aller chez moi.

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